Bronnie Ware, infirmière australienne en soins palliatifs, a compilé pendant des années les confidences de ses patients en fin de vie. Ces témoignages, rejoints par de nombreuses études, révèlent les sept plus grands regrets de la vie.
Des regrets pourtant évitables — à condition d’en prendre conscience dès aujourd’hui.
1. « J’aurais dû vivre ma vie, pas celle qu’on attendait de moi »
C’est le regret le plus fréquent.
Beaucoup disent avoir passé leur vie à suivre les “il faut” des autres : leurs parents, la société, ou leur conjoint.
Selon une étude de Retraite Plus, près de 8 seniors sur 10 estiment ne pas avoir suivi leurs vrais désirs.
➡️ À faire aujourd’hui : note trois rêves que tu n’as jamais osé poursuivre. Puis choisis une micro-action cette semaine — même minime — qui te rapproche du premier.
2. « J’ai trop travaillé, pas assez vécu »
Ce regret revient surtout chez les hommes : “J’ai raté les premiers pas de mes enfants pour un dossier.”
Le travail donne un cadre, mais il ne doit pas devenir la seule mesure d’une vie réussie.
En France, 1 senior sur 2 regrette d’avoir sacrifié des moments de vie pour des heures supplémentaires.
➡️ Applique la “règle des 18 h” : après 18 h, portable en mode avion, famille en mode ON.
3. « Je n’ai pas assez exprimé mes émotions »
Par peur du conflit, beaucoup se sont tus. Ils ont préféré éviter les vagues, quitte à laisser des rancunes s’installer.
Dire “je t’aime”, “tu m’as manqué” ou “je suis désolé” semble banal, mais c’est souvent ce qui manque le plus à la fin.
➡️ Exercice express : envoie un message vocal à un proche pour lui dire “Je t’aime” en évoquant un souvenir précis.
4. « J’ai laissé filer mes amis »
Avec le temps, les relations s’effacent. Les obligations, le travail, la famille prennent toute la place.
Et un jour, on réalise qu’on n’a plus personne à appeler. Selon une enquête de la Fondation de France, 1 senior sur 3 se sent seul.
➡️ Action concrète : appelle trois amis et invite-les à boire un café. Peut-être n’attendent-ils que ça mais n’osent pas le faire en premier.
5. « Je ne me suis pas assez autorisé à être heureux »
Beaucoup repoussent le bonheur à “plus tard” — après la retraite, après le prêt, après les enfants.
Mais plus tard n’arrive pas toujours. Le bonheur, souvent, se niche dans les petites choses quotidiennes.
➡️ Rituel du soir : note trois moments de la journée qui t’ont fait sourire, même brièvement. C’est un entraînement à la gratitude.
6. « Je n’ai pas assez voyagé, ni assez bougé mon corps »
Ce regret n’est pas seulement lié aux grands voyages.
C’est le sentiment d’avoir trop attendu pour découvrir, explorer, ou simplement se sentir vivant.
Les études montrent qu’une activité physique régulière — même une marche quotidienne — améliore à la fois la santé mentale et la longévité.
➡️ Mini-défi : planifie un week-end “ailleurs”, même à deux heures de train, avant la fin de l’année.
7. « J’ai trop stressé pour rien »
Avec le recul, la majorité des personnes âgées admettent que leurs inquiétudes étaient infondées.
“99 % des catastrophes que j’imaginais n’ont jamais eu lieu”, disait l’un d’eux.
Le stress consume plus de temps que les vrais problèmes.
➡️ Technique simple : pratique la respiration 4-7-8 (inspirez 4 s, bloquez 7 s, expirez 8 s) trois fois par jour pour apaiser le mental.
A faire tout de suite (pour éviter les regrets!)
Prends une feuille.
Écris un objectif SMART : “J’aurai visité l’Argentine, avant le 31 décembre 2026. » ou “J’appelerai un ami ce soir, avant d’aller me coucher. »
Choisis un regret ci-dessus et une action concrète pour le transformer. Assure-toi d’écrire un objectif clair, simple, facile à garder en mémoire et réaliste!
Si besoin, programme un rappel dans ton téléphone. Il existe aussi de très bonnes applications pour atteindre ses objectifs.
Chaque petite action change la direction de ta vie.
En résumé
C’est inévitable, nous aurons des regrets à l’hiver de notre vie. Mais ils ne sont pas des fatalités; nous avons un rôle à jouer; le rôle principal. Les regrets de ces personnes au long parcours de vie devraient nous encourager à vivre vraiment; pour nous et pour les autres.
Ces regrets nous rappellent que la vie se construit non pas dans les grandes résolutions, mais dans les choix du quotidien.
